Allez, quelques petites critiques perso pour vous guider...
Une sympathique fable sur l'ambition mais aussi une caricature particulièrement bien sentie de l'univers de la mode qui a le mérite de ne pas nous ressortir les clichés sur les mannequins mais de s'attaquer au "fond" du business. Anna Hathaway est attachante et convaincante en assistante novice. On regretterait presque que le personnage de Meryl Streep, déjà bien diabolique, ne le soit pas encore d'avantage tant il est jubilatoire. On rit beaucoup en tout cas.
Verdict :
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C'est le film dont tout le monde parle, n'en déplaise à un certain Nicolas S (qui préfère les navets comme Miami Vice, mais on n'est pas là pour taper les branques)... alors évidemment, quand il y a un phénomène de masse autour d'un film, on finit par avoir peur d'être déçu. Ca n'a pas été le cas : le moins que l'on puisse dire, c'est que l'engoument inespéré autour de ce film est mérité.
Certes, les films de guerre on en a tous vu, et pas forcémment des bons... Et comme ce n'est pas non plus mon genre préféré, on aurait envie de passer dessus, d'autant que la bande son est particulièrement "pétante" pour ne pas dire oppressante.
Cela dit, avec le recul, ces scènes semblent essentielles pour rappeler que la guerre c'est pas un truc propre comme les images vertes de CNN nous le font croire depuis le Golfe. La guerre c'est du sang, des larmes, de la peur.
Ceci étant bien ingéré, le message politique, véritable nerf du film, n'en passe que mieux. Celui-ci est tantôt discret et en finesse (comme à la fin lorsque l'on découvre qu'un ancien combattant vit dans une cage à lapins), tantôt plus revendicatif (essentiellement au travers des propos du caporal Sami Bouajila)... Mais il passe toujours et nous fait sortir de nos mythes franco-français emplis de héros planqués et de nos résistants de la dernière heure.
Tout cela fait que l'on sort de la salle ému et avec un certain "mal à la France". Ce film réussi à nous (et quand je dis "nous", je parle de la Nation) faire honte sans nous jeter d'opprobre ; à ce titre, il se révèle salvateur et malheureusement nécessaire...
Verdict :
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Une sympathique comédie où se bousculent clichés, bons mots et quiproquos habituels. Le jeu des acteurs est plutôt premier degré : si l'on passe sur Clovis Cornillac, inattendu dans ce genre de film, la prestation de Julie Depardieu en femme abandonnée sent un peu le déjà-vu (pour ceux qui ont vu "Podium" par exemple). Mentions spéciales en revanche aux effets spéciaux très réussis et à la bande originale, avec une belle réinterprétation de "Born to be alive". Bref, loin d'être transcendant, "Poltergay" nous fait néanmoins passer un bon moment.
Verdict :
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J'ai vu la bande-annonce de ce film et je dois vous avouer qu'alors j'ai eu peur... Peur d'abord parce que le dénouement est évident, ce qui gâche toujours un peu le plaisir, même pour une comédie romantique. Peur ensuite parce qu'en général on nous colle justement les meilleurs gags dans la BA, ce qui fait que le film n'a plus aucun intérêt. Autant donc le dire tout de suite : Prête-moi ta main ne tombe pas dans cet ecueil !
Evacuons d'abord ces craintes : non, le film ne nous refait pas le coup du "on se tourne autour du pot" pendant 1h30. Ce n'est qu'à la toute fin que le dénouement cliché, attendu et détesté survient. Un "amour de dernière minute" en quelque sorte. Cela signifie donc que le scénario annoncé se développe bel et bien pendant 75 minutes. De même, la bande-annonce ne montre pas tout, loin de là ! Les meilleurs gags sont bel et bien dans le film, parfaitement inédits.
Et là, on en arrive aux qualités de cette comédie : les dialogues sont vraiment savoureux (Chabat signe, c'est gage de bons mots) ; le casting, y compris pour les seconds rôles, est vraiment impeccable... Et surtout, si avec tout ça vous n'étiez pas motivé(e)s : IL remet ça... Vous verrez ou reverrez Alain Chabat en bas résille et talons haut ! Vous, je ne sais pas, mais moi ça m'a toujours fait un effet fou ! De même; Charlotte Gainsbourg en short en jean.............. bref.
Pour résumer, c'est une comédie qui s'assume : on rit, on rit et on rit encore. Que demander de plus ?
Verdict : 