Tu peux t'appliquer cette dernière phrase à toi-même. Ta réaction commence par "Et alors ? Il n'y a pas mort d'homme non plus."
Tu ne penses pas qu'il y a une meilleure façons d'amener les choses que de rejeter le message d'un revers de main dédaigneux puis en pointant du doigt son auteur ?

Ça tombe bien, je m'applique ce principe généralement, lorsque les critiques sont constructives.
Sans vouloir me justifier à mon tour, si ma remarque sur l’exigence de Rémi peut certes paraître une attaque, elle n'en reste pas moins un constat : Rémi a effectivement des exigences sur les JTs de France·2 qu'il a d'ailleurs développé cet été, de manière répétée, et n'a pas hésité à poussé mes contradictions à l'extrême pour tenter de les faire passer pour des mauvaises idées.
Tu comprendras donc que je puisse à un moment donné être dans un certain état d'esprit qui m'inspire ce genre de réaction, surtout quand les critiques ont été féroces sur ces dernières années.
Sur cette explication, le dossier est refermé pour ma part.

Bonsoir

Eh ben, certains n'ont manifestement pas beaucoup d'humour et de légèreté...

Rémi

Au contraire, ce fou-rire m'a beaucoup fait rire. Je ne pense donc pas que le manque d'humour et de légèreté soit de mon côté.
Et si ta remarque était sur le ton de l'humour, il fallait l'expliciter un peu plus, car ce n'est pas du tout comme ça que je l'ai compris.
Fin du hors-sujet pour moi.

Relire mes messages. Tu es monté sur tes grands chevaux en moins de deux. Tu montes en pression tout seul en ayant tendance à être constamment 1er degré (même si tu ne t'appelles pas Jean-Michel). On ne peut pas dire que tes messages et ton ton transpirent l'humour et la légèreté, en tout cas ce n'est pas du tout comme ça qu'on les comprends.

C'est Julien Benedetto qui assure probablement tout le Week-End le Journal de 13h...

Leila Kaddour malade ?

Témoignage (à charge) de journalistes sur les conditions de travail depuis la fusion des rédactions : https://www.blast-info.fr/articles/2024 ... cuFYiz8-4Q
À prendre avec les précautions d'usage, même si cela semble malheureusement cohérent avec le ressenti de relations journalistes lorsque j'en parle avec elles.

C'est triste que ça arrive dans une rédaction comme celle de France Télévisions. J'espère que cela va vite changer mais j'ai peur que ça ne soit pas le cas avant plusieurs années et le départ des dirigeant.e.s en question.

C'est certainement le point noir des 10 ans de présidence d'Ernotte : le social. Enormément de personnes ont été touchées, et le secteur qui en a souffert le plus est les rédactions. La dégradation de la qualité du JT de France 3, pourtant très forte au début des années 2000, s'est faite a vue d'œil. Et la "porte grande ouverte" mache dans les deux sens : pour faire beau vis a vis de l'extérieurs (venez nous voir, tout va s'arranger), mais aussi pour couper court a toute revendication (si ça ne te plait pas, la porte est grande ouverte !).

Ce n'est pas aussi simpliste que ça. Au milieu des années 2010, la Cour des comptes a publié plusieurs rapports dont l'un a clairement mis le doigt sur le secteur de l'information resté à l'écart de toute réforme. Et effectivement, France TV possédait encore à l'époque deux rédactions nationales qui se marchaient sur les pieds avec l'une historiquement plus avantagée que l'autre, créant du ressentiment chez la moins dotée. Dans un contexte de limitation voire de restriction budgétaire, il a donc été décidé de fusionner ces deux rédactions en commençant par les moyens techniques et en prolongeant ensuite avec les moyens éditoriaux.
Alors évidemment, des deux rédactions, c'est la plus puissante, celle de France 2, qui a imposé sa culture et son mode de fonctionnement au détriment de celle de France 3 National, plus "artisanale". Certains journalistes de cette dernière se sont donc retrouvés un peu sur la touche. Cela étant dit, contrairement à ce que raconte cet article qui aurait pu être rédigé par des syndicalistes de l'ex-rédaction nationale de France 3, cette réforme s'est faite sans grande opposition en interne et surtout sans casse sociale. Aujourd'hui, il ne viendrait à personne l'idée de revenir en arrière en recréant une deuxième rédaction nationale.
Et c'est la même chose au niveau du groupe, il y a eu environ 1500 suppressions d'emplois en dix ans à France TV. C'est beaucoup mais ça s'est fait via des plans de départs largement négociés avec les syndicats. Il n'y a pas eu de casse sociale.

Merci de tes explications, ça fait un bon contrepoids a cet article.

Michel Barnier sera l’invité ce soir du 20H de France 2 et de TF1.