Il y a quand même beaucoup de programmes en SVOD (dont quelques exclusivités) dont les droits coûtent de l'argent. + toutes les dépenses techniques pour créer et faire fonctionner la plateforme (ça coûte beaucoup d'argent, il faut pas croire) ainsi que les dépenses en marketing, entre autres...

Il y a tout simplement le fait que 90% des programmes issues du catalogue des chaînes appartiennent à des ayants droits qui facturent le droit de diffusion. Et pour ce qui est des droits appartenant aux chaînes en raison des règles de concurrence les chaînes sont obligés de facturer Salto pour cette mise à disposition.

Comment voulez-vous que cette plateforme se lance... Fais pas ci, fais pas ça, série familiale et très sympathique de France 2, a été ajouté a Disney+ aujourd'hui (dans le cadre de l'ajout de "star" dans celui-ci).

Pendant ce temps la, cette série française, se retrouve quasiment en tête de gondole chez le concurrent américain.... Et ils veulent que salto décolle ? Ils se mettent les doigts (et les droits) dans l'oeuil...
Il y'a des trucs incompréhensible quand même...

Je me disais que Desperate Housewives, également disponible chez Salto à la base, sera maintenant chez Disney+. Ça se comprend, c'est de chez eux (ABC Studios). Mais par contre Fais pas ci, fais pas ça, là c'est super bizarre!

Pour le coup ce n'est pas leur faute, mais bon je comprends quand même pas dans le cas de Fais pas ci, fais pas ça. Salto a 3 grands groupes derrière... le problème c'est qu'ils n'ont aucune série vraiment forte qui leur appartient, et même si c'est le cas ils ne savent pas le promouvoir. Et je n'imagine même pas si d'autres services de streaming des grands groupes américains arrivent en France, alors là Salto serait morte et enterrée.

Je viens de regarder cet article, appelé SALTO : 5 intégrales de séries à voir sur la plateforme.
Ma famille d'abord? C'est Disney, donc sûrement bientôt sur Disney+. Buffy contre les vampires? C'est maintenant dans Star. Parks & Recreation? C'est sur Canal+Séries. Seinfield? Sauf erreur c'est sur Netflix.
Donc bon côté acquisition, les séries ne sont même pas exclusives. Et côté actionnaires, c'est que du replay et des avants-premières de quelques jours. L'offre n'est vraiment pas là.

C'est tout simplement une histoire de quota. L'EU oblige les SVoD à ce que leur catalogue soit composé à 30% de production européenne.

Le problème des droits d'exploitation...
Il faut, et je le dis depuis quelques temps, que les producteurs cèdent leurs droits aux chaînes, notamment sur les archives.
Ce problème n'existe pas dans certains pays, notamment l'Angleterre, par exemple, où le service public est entièrement responsable des programmes, de la production à la diffusion...Pourquoi existe t-il, en France, une très forte dépendance vis-à-vis des producteurs privés ?