Non, valables pour les journalistes, pas pour les animateurs. Donc Bugier et Sotto sont dans ce cas.

La question, c'est quand même : Pourquoi ?
Ça n'a pas de sens !

Il était temps. Il faut non seulement imposer cette règle aux journalistes mais aussi aux animateurs si France TV veut construire une alliance de long terme solide avec Radio France. Cela doit passer par toutes sortes de coopérations et les incarnations communes en font partie.

Même si il y a une certaine logique à ce que des journalistes soient uniquement sur des médias de service public, ne serait-ce que pour des collaborations France Télévisions/Radio France, ce n'est pas appliquable pour des animateurs à mon sens.

On imaginerait Laurent Ruquier quitter RTL et ses "Grosses Têtes" pour aller sur Radio France afin de contenter France Télévisions ?

Retour du contrat d'exclusivité, méthode utilisée par Carolis et Duhamel, en leur temps ?
Je pense que ce sera aussi le cas pour les animateurs...

Il faudra y venir progressivement selon moi mais imposer déjà la règle aux "nouveaux entrants" si je puis dire.
A l'heure où les rumeurs de concentration dans le secteur vont bon train, le service public doit avancer groupé.

Et recréer une ORTF contrôlable a souhait ? Non merci stargazer... Rien que l'idée me donne la chair de poule...

Il faut au contraire a la limite aller plus loin : séparer France 2 et France 3, avec des cahier des charges séparé et extrêmement rigoureux.

L'ORTF a été démantelé pour introduire de la concurrence qui n'existait pas à l'époque. Aujourd'hui, la concurrence est partout, mondialisée et de plus en plus vorace. Donc oui, il a fallu arrêter la concurrence mortifère entre chaînes publiques et il faut maintenant aller plus loin en organisant les synergies les plus larges possibles entre toutes les entités de l'audiovisuel public.

Ce n'est qu'une question de concurrence. Parceque la véritable concurrence entre public privé a commencé timidement Avec Canal+, mais surtout avec la privatisation de TF1...

Synergie ? Encore faudrait savoir quoi... Parce que même sur France Info, ont voit bien que la synergie n'est pas là. Il y'a que les interviews politique et 2 tranches ici et là qui sont coordonnées avec la radio du même nom. Même M6 ne voit pas trop ce qu'elle peut faire avec RTL...

La radio c'est de la radio, la télé de la télé, et j'irai même a dire que de l'internet c'est de l'internet. Dire 1+1= 2 et que en fusionnant les 2 ça fera au final 1, ce n'est pas aussi facile...

Avancez grouper... Pour faire quoi ? Des plan sociaux car "ça fait doublon " ? Il faut surtout introduire de la concurrence séparer les moyens et les équipes et surtout donner des moyens financier en augmentation pour avoir une vrai différenciation et de la plus value au chaines publiques, tout en s'assurant qu'elles ne se marche pas sur les pieds.

Le modele BBC n'est pas le meilleur modele du monde, loin de là.

Oui ben justement. Au lieu d'attendre patiemment l'arrivée de nouveaux entrants privés (Canal+, La Cinq, TV6/M6 etc...) pour introduire de la concurrence, on a préféré démanteler l'ORTF alors qu'il suffisait de rénover sa gouvernance en s'inspirant de la BBC, de la Rai ou de la RTBF dont les chaînes TV et radios n'ont jamais été séparées.

Je peut me tromper, mais ce n'est pas maintenant que cela va se réaliser. Il aurait fallu le faire nul y'a 20 ou 25 ans. Maintenant c'est trop tard, et ça serait contre productif. D'ailleurs, ça ne ferait pas des économies, loin de là...

On risque plus d'assister a la fin de cette crise a un démembrement complet du service public, avec des fermetures en tout genre, des suppressions de postes a tour de bras , plutot que un renforcement, de quelque manière que ce soit. La meilleure chose pour ces braves gens qui font la force du service public, c'est de se faire privatiser, même si l'idée ne fait pas sauter au plafond....

Ce qui est sur, c'est que le financement ne doit plus s'effectuer par la redevance. C'est un modele obsolète et qui coute trop cher. 140 Euros par an, c'est beaucoup trop cher.

La redevance française est l'une des plus faibles d'Europe. Déjà ça. Et redevance ou pas, il sera important que l'audiovisuel public garde un financement spécifique.
Pour le reste, l'union fait la force. Il ne s'agit pas de recréer un gros mammouth mais d'avancer groupé sur des projets communs en développant des synergies qui soient les plus larges possibles comme je l'ai déjà dit plus haut. Pardonne-moi de te le dire mais ton idée de remettre de la concurrence entre les chaînes publiques ne serait synonyme que d'affaiblissement et de gaspillage d'argent public.

Pourquoi, donner des contrats mirobolants a des animateurs surpayés, ce n'est pas du gaspillage d'argent public ? C'est de la télévision (et de la radio) , donc forcement si on compare cet argent mis la dedans comparé au financement de l'armée, de l'hôpital, ou d l'Education Nationale, ça paraîtra toujours du gaspillage.
Les meilleurs résultats que France Télévisions a eu, c'est dans les années 90, juste après que Bourges a réunîtes les deux chaines, tout en gardant leurs spécificités, et leurs moyens propres. Un juste milieu. Recréer un gros mammouth, ça ne coutera pas moins cher, au contraire, et aurait beaucoup de désavantage. Ce serait même dangereux.
Sans compter les merveilleux syndicats...

La question qui va déposer dans les années qui viennent c'est surtout : A t'on besoin d'un service public de tv et de Radio, et surtout, est-ce au contribuable de le financer ? Et la question est loin d'être évidente. En France , on a la chance, comparé a d'autres pays, d'avoir globalement des chaines privées de bonne facture.
On peut très bien imaginer des délégation de service public..(oui je sais tu hurle déjà... ).

Pour ma part, je suis pour une collaboration entre France Télévision et Radio France.
Mais comme vous deux, je ne suis pas pour un reconstitution d'un gros mammouth, avec toutes les conséquences que cela impliquerait:
Grèves, plans sociaux, doublons, refonte des conventions collectives...

Par contre, je suis pour un organigramme qui favorise les deux groupes avec des directions communes et directions des chaînes, comme cela existe chez Radio France. Un organigramme qui est un modèle de stabilité.
Comme cela existe dans d'autres entreprises publiques.

Ce mouvement ne fait que suivre la tendance engagée par RMC/BFM puis M6/RTL, et qui risque de se poursuivre selon le devenir d'Europe 1 de concentration entre les grands médias privés généralistes radio et tv.

Si c'est l'information qui a la primeur de cette dynamique à la DRH, c'est probablement en anticipation des dispositifs Présidentielle 2022. Difficile d'envisager un dispositif qui mettrait en avant des incarnations d'Europe 1 ou de RTL, alors que le partenaire de la soirée s'appelle Radio France.

Pour ce qui est de l'utilité d'un service public, entre les incertitudes au sujet des actionnariats des grands médias illustrées par les récentes informations au sujet du groupe M6 et l'évolution de la ligne éditoriale d'un groupe comme Canal+, la réponse me semble évidente.
Nous avons dans ce contexte d'autant plus besoin d'un service public fort, au double financement à la fois pérenne (via une redevance) et agile (par une participation au marché publicitaire, ou via l'affectation d'une taxe sur le marché, permettant d'adapter les marges de manœuvre aux réalités économiques).
Il me semblerait au passage pertinent, en cas de consolidation majeure nécessitant de questionner le nombre de fréquences d'un nouveau poids lourd qui en sortirait, d'en profiter pour conforter l'offre linéaire publique. Et de mettre sur la table les nécessaires chaines jeunesse (sur le modèle de France 4 d'avant covid) et sportives (sur le modèle de Sport en France).