stargazer a écrit:
Ce n'est pas une question de financement. Les investissements resteraient au même niveau mais seraient redéployés : moins d'argent vers les producteurs privés et plus vers les filiales de production interne.
Mais avant de parler de production interne (les seuils d'autorisation ne sont d'ailleurs pas atteints à ce jour par les chaînes), il faut d'abord parler des droits supplémentaires dont pourraient bénéficier les chaînes sur les production externes. Un exemple : une chaîne bénéficie d'une part de coproduction de 35 % sur une oeuvre dès qu'elle en finance 60 %. Avoir plus de droits, ce serait par exemple permettre de monter cette part à 60 %, c'est à dire égale à la part de financement.
Je pense que c'est un point de vue intéressant car il permet d'une part de conserver une production indépendante mais également que les financeurs récoltent des fruits plus importants de leur prise de risques. Cela diminuera la manne des producteurs donc on pourrait envisager une compensation avec un taux un peu plus élevés de participation à la création.
Le but n'est pas d'assécher la production indépendante mais d'intéresser plus la diffuseur.
De toutes façons ce n'est absolument pas le motif de cette réforme qui est d'améliorer les relations entre les entreprises publiques de l'audiovisuel en les mettant sous la responsabilité d'un conseil d'administration commun.