Ils ont surtout une grille à remplir avec moins d'argent qu'avant.
Au passage, ce procédé n'est pas nouveau : l'épisode de la semaine précédente était déjà proposé après l'inédit les années précédentes, mais cela se voyait moins puisqu'il y avait d'abord la 2e partie, et passait donc plus tard.

Cette deuxième émission de la saison confirme mon impression de la semaine dernière : je me suis surpris à prendre de nouveau un plaisir sincère à regarder cette émission, après quelques saisons à m'en tenir éloigné.

Ce retour aux « origines » n'était visiblement pas que le sous-titre de cette saison, il y a un réel goût de nostalgie derrière la formule de cette année. Beaucoup de clins d'œil à ce qui a fait la gloire de l'émission sans pour autant tomber dans une forme de passéisme, avec la touche de modernité qui convient. Et globalement, l'ensemble se tient très bien, avec un très bon rythme — j'aime particulièrement l'épreuve d'entrée, simple dans son dispositif et assez impressionnante malgré tout.

J'étais un peu frustré — comme beaucoup — par une émission qui était devenue vraiment dure à suivre, avec un montage épileptique, un Fort peinturluré dans tous les sens, une inflation de personnages qui dévoyaient parfois beaucoup le concept… Je m'étais fait une raison, en me disant que je n'étais plus le public, que c'était sans doute un passage obligé pour séduire un public plus familial et rajeunir l'audience. Je suis content de voir que les potards ont été baissé et qu'un compromis était possible entre l'ancien et le nouveau Fort, avec une approche plus subtile sur la forme. Il y a des modernisations vraiment réussies, je pense notamment à la cellule du Museum qui donne un coup de frais appréciable au concept d'origine. Ça permet au passage de gommer aussi des défauts de l'ancienne formule, qui avait autrefois la lourdeur des émissions des années 90 — le fait de pouvoir entendre les Passes par exemple, ce qui permet de créer plus d'interaction. Je revoyais l'autre jour une émission de l'époque Castaldi, c'est un autre monde — avec un montage anémique et des cellules silencieuses, sans ambiance musicale…

Je resterais sans doute éternellement nostalgique du Fort Boyard original, avec ses décors couleur de pierre et de bois, à jamais le Fort de mon enfance. Mais on est arrivé sans doute à un bon équilibre aujourd'hui, avec une formule dynamique sans être épuisante à regarder. Il reste quelques artefacts de ce passé, je pense notamment aux merveilleuses musiques de Paul Koulak — la musique de la vigie, qu'on a aussi le bonheur d'entendre cette saison, me met les larmes aux yeux quand je l'entends…

Je rejoins l’avis d’Air.
C’est surtout la saison précédente qui m’a beaucoup déçu. Je n’avais pas du tout accroché aux cellules interdites, ni au fait que les personnages emblématiques du fort, comme Passe-Muraille, deviennent le temps d’une épreuve des concurrents de l’équipe.

Là, je retrouve vraiment l’émission que j’aime. Je me suis régalé, comme la semaine dernière.
Encore une très bonne équipe, malgré un début un peu compliqué. Ils ont réussi les épreuves les plus dures !