Élise Lucet serait bien plus légitime au poste de directrice de l'info que Field. Elle le prouve à l'antenne et aussi en coulisses. Même si Germain Dagognet serait un bon choix qui resterait dans la logique hiérarchique.

Quelqu'un saurait quand doit être présente pour la 1re fois le WE Leïla Kaddour pour remplacer Delahousse ?

« Grands » ou « petits » candidats ? L’interrogation sur le statut à accorder à François Fillon et à Bruno Le Maire, dans le cadre de la primaire de la droite, s’est répercutée dans la programmation de « L’Emission politique », le grand rendez-vous en prime time lancé en septembre par France 2. L’émission, qui a succédé à « Des paroles et des actes », offre une fenêtre de deux heures quinze en soirée et garantit l’une des meilleures visibilités du paysage audiovisuel.

Pour sa première, le 15 septembre, David Pujadas et Léa Salamé avaient accueilli Nicolas Sarkozy. Alain Juppé est à l’affiche de l’édition du 6 octobre. Mais une fois les deux favoris invités, quelle place accorder aux cinq autres candidats ? En juillet, Michel Field, le directeur de l’information de France Télévisions, avait assuré à François Fillon et à Bruno Le Maire qu’ils auraient chacun une émission. Depuis, deux autres qualifiés, Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont réclamé le même traitement.

France Télévisions n’imagine pas consacrer une grande émission à chacun : cela reviendrait à ne donner la parole qu’à des figures de droite dans les prochaines semaines, pour des audiences probablement faibles. Si l’émission avec Nicolas Sarkozy a rassemblé un public honorable, avec 2,7 millions de téléspectateurs (12,6 % de part d’audience), la suivante, avec Arnaud Montebourg, a fait un flop (1,93 million, soit 8,9 %).

Invité unique

La direction de l’émission a donc envisagé de constituer des duos, avec une soirée qui aurait été consacrée à François Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet, et une autre à Jean-François Copé et Bruno Le Maire. Problème : les staffs de M. Fillon et M. Le Maire ont rué dans les brancards, furieux de n’être pas traités comme des « grands » candidats, et l’ont fait savoir à Michel Field.

Face à ce « niet » conjoint, celui-ci est revenu à sa proposition initiale. Les deux challengers auront bien « leur » émission, dans les mêmes conditions que M. Juppé et M. Sarkozy. Ce sera le 20 octobre pour M. Le Maire, et le 27 pour M. Fillon. Outre le fait de les contenter, la solution a aussi le mérite de ne pas dénaturer le concept de l’émission, qui a été conçue autour d’un invité unique.

Quant à « JFC » et « NKM », ils devraient, selon nos informations, se voir octroyer une plage spéciale chacun, après le journal de 20 heures. Soit une durée d’exposition nettement moindre, mais à une heure de plus forte audience. Une solution déjà éprouvée lors de la primaire de gauche en 2011 pour les candidats réputés « petits ».