Puis surtout que ça reste une insulte envers le travail quelle fournit et la carrière qu'elle a eu avant. Donc je pense que c'est normal qu'elle dise en quelque sorte "merde" pour parler franchement. En balançant de la musique ça permet de montrer que c'est pas une émission de variétés habituellement et de montrer a quoi ressemble un A'live de variétés seulement...
Et j'ai aussi trouvé le billet de Patrick Cohen ce matin très juste et le fait de couper sa carte montre qu'il y a un problème.

Qu'elle fasse part de son mécontentement pourquoi pas ? Mais il y a d'autre support pour ça. L'antenne de France Inter ne lui appartient pas et ne doit pas servir à faire passer des messages purement personnels. Je trouve l'annulation d'une émission consacrée au secours populaire est très déplacée.

Et Patrick Cohen n'avait il pas mieux à faire ? Qu'est ce que la français en ont à foutre du non renouvellement de la carte de presse de Pascale Clark ?

Les règles de la commission peuvent paraître scrictes mais elles s'appliquent à tous ! Des que le format de l'émission d'un animateur s'approche trop du divertissement, la sanction tombe !

Justement non, les règles ne s'appliquent pas à tous ! Si cette règle de l'intermittence avait été appliquée, 10% de la masse salariale de Radio France n'aurait pas de carte de presse car ils sont sous contrat d'intermittence et Pascale Clark n'aurait plus de carte de presse depuis qu'elle est arrivée à Inter donc 2009 si je ne m'abuse.

Le problème de l'émission trop proche du divertissement est un argument (je trouve) fallacieux, que la CCIP utilise uniquement pour essayer de crédibiliser sa décision. Dès lors, si on considère que toute émission culturelle (puisque A'live est une émission culturelle au sens large et noble du terme) n'est pas de l'information on a du souci à se faire.

Si on retire à la carte professionnelle à tous les journalistes intermittents qui l'ont et bah on en a pas fini. Et si l'argument de base pour cette clause, c'est à dire la volonté de non précarisation est juste, retirer une carte à une journaliste qui a 30 ans de métier sur ce prétexte est juste !
Et s'il va falloir se poser la question des intermittents dans le monde du journalisme (qui est un GROS problème), faudrait aussi que la CCIP retire ses œillères !

Heureusement que la carte professionnelle n'a plus d'utilité que le nom (autre problème d'ailleurs), mais elle reste un symbole non moins important.

Je maintiens quoi qu'il en soit que s'approprier l'antenne (d'une radio publique) pour de telles futilités n'est pas acceptable.

comment se passe l'attribution des cartes de presse dans les autres pays ?

les mêmes règles strictes ?

Une rapide recherche permet de se rendre compte que l'émission sur le Secours Populaire n'est pas supprimée mais reprogrammée. Donc avant de crier au scandale d'État, il serait quand même bien de se renseigner. Ensuite, les diverses réactions dans le monde du journalisme témoignent bien que cette décision ne constitue pas une "futilité", comme on peut le lire ici. Patrick Cohen et Pascale Clark ont une certaine vision du journalisme qu'ils tiennent à défendre. Qu'on apprécie ou non, c'est en partie pour bénéficier de leur regard sur l'actualité qu'ils ont été mis aux postes où ils sont, donc critiquer leurs prises de position est plutôt infondé. PS : C'est bien gentil d'évoquer un "mépris du public", quand parallèlement on utilise des termes plus que déplacés ("que madame puisse faire son CACA nerveux") pour parler Pascale Clark ou Patrick Cohen.

C’est la moindre des choses que l’émission dédiée au secours populaire soit reprogrammée. En attendant, l’émission a bien été supprimée.

J’ai lu également des réactions de journalistes légitiment écœurés de la situation comme Aurélie Casse de LCI qui a sur Twitter livré un résumé assez juste de la situation.

Je suis désolé mais cet argument est vide de sens. Du fait que ces 2 journalistes occupent ces postes, toute critique de leurs prises de position est infondée ?

Ils ont une vision du journalisme et ils ont droit de la défendre. Mais j’ai aussi le droit de critiquer les moyens employés. J’ai également le droit de considérer que le non-renouvellement d’une carte de presse est quelque chose d’extrêmement futile et que ce « problème » ne doit pas occuper autant de temps d’antenne.



Et pour le Caca Nerveux, c’est une manière pour moi de bien dire que tout ça est sans intérêt. Et n'étant pas animateur sur France Inter je ne vois pas ou est le mépris du public ?



Il y a c'est vrai des critiques excessives sur la personne de Pascale Clarke mais pour le coup son comportement m'a excédé.

Erratum : on dit CCIP depuis tout à l'heure, or c'est la CCIJP (Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels)

Surtout que Pascale Clark est une vraie journaliste, au sens noble du terme, à contrario de Jean-Pierre Pernault ou Jean-Marc Morandini, que cela soit dit.

Mais comme dit précédemment, c'est tendance de taper sur Pascale Clark, comme sur Patrick Cohen d'ailleurs.

Ouais, ou dans l'autre versant taper sur Pernaut ou JMM...

Quand je vois l'appellation "vrai journaliste" je ne pense pas à tel ou tel présentateur mais plutôt à des reporters ou journaliste d'investigation. Bref, à part ça, qu'on aime ou aime pas Clark, Pernaut et autres, ce sont des journalistes point barre.
Je suis partagé sur le cas Clark. Que la CCIJP refuse le renouvellement d'une carte de presse alors qu'on présente une émission qui aborde l'actualité, c'est incongru (c'était déjà le cas avec Pulvar et Ferrari) après, et c'est là où je rejoins Yayin, de là à se victimiser à l'antenne en passant que des disques et que son collègue Patrick Cohen en rajoute dans la matinale du lendemain, ça me parait très excessif et je doute que les auditeurs de France Inter se passionnent du cas personnel de Pascale Clark...

le seul point qui compte c'est de savoir si l'émission de Clark peut se faire sans carte de presse,

à priori c'est le cas, il n'y a pas besoin d'un bout de plastique pour interviewer des gens, faire des chroniques dans un studio, surtout quand on travaille déjà sur une grande radio nationale,

à la base la carte de presse est decernée à ceux qui travaillent dans la presse, des agences de presse ou des journaux, il ne suffit pas de travailler dans une radio ou une télé comme animateur/producteur pour s'autoproclamer journaliste,

voici les conditions pour bénéficier d'une carte de presse :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_de_p ... ssionnelle

elle est surtout utile pour les reporters sur le terrain qui doivent pénétrer dans des endroits protégés ou délicats ( zone de guerre contrôlée par des militaires )

un article intéressant :

http://www.telerama.fr/medias/pascale-c ... 124039.php

Je pense que Pascale Clark se contrefout de la carte de presse en elle même. Ce qui lui fait mal, au vu de sa réaction c'est l'argumentation de l'émission qui n'as pas de caractère informatif et qu'en gros elle n'est pas "digne" d'avoir sa carte. Après l'histoire de son statut ça a toujours été comme ça depuis qu'elle travaille chez inter, c'est un argument pour bétonner l'affaire, je ne vois pas pourquoi ils ne se réveillent que maintenant.

Ca traduit une sorte de mépris et d'ignorance envers le travail journalistique qu'elle fournit. Et après ça permet de pointer les aberrations du système... Comme l'as dit Cohen, ciseaux en main "Journaliste n'est pas un statut mais un métier." ....

Ben justement, puisqu'être journaliste est un métier et non un statut, quelle importance qu'elle ait ou non une carte de presse?
Lorsqu'elle joue au DJ en guise de protestation contre cette décision, ne manque t-elle pas de respect à l'égard de ceux qui font de la radio sans être journalistes? N'est-ce pas une façon de dénigrer les producteurs de France inter qui ne sont pas journalistes en les réduisant à la condition de DJ? Et lorsqu'elle fait état de ses déboires personnels à l'antenne, est-ce en tant que journaliste ou en tant que DJ?

Je note que la directrice de France inter, Laurence Bloch, dit "comprendre l'émotion de Pascale Clarck" tout en rappelant qu'"on ne peut pas instrumentaliser l'antenne à des fins personnelles". Il fut une époque ou la direction de France inter se montrait bien plus répressive à l'égard du détournement d'antenne: en 1997, un chroniqueur de l'émission de Laurent Ruquier "Rien à cirer" avait été licencié après avoir protesté à l'antenne de France inter contre une lettre de mise à pied envoyée par Jacques Santamaria, directeur de l'époque.
Les temps ont changé...

L'idée de départ de Pascale Clark de faire passer un message avec de l'humour en se mettant en scène comme DJ n'est pas mauvaise.
Mais déprogrammer, même si juste décalée, une émission portant sur le Secours Populaire au profit de son intérêt personnel, c'est très, très discutable comme procédé...

Et le fait que Patrick Cohen se soit senti obligé après d'en remettre une couche en déchirant sa carte de presse pour défendre sa collègue : quel intérêt pour les auditeurs ?
Quand cela reste sur le ton de la plaisanterie pourquoi pas, mais il faut savoir des fois s'arrêter pour ne pas être ridicule. On a compris...

Si le fond de la décision du CCIJP est contestable (elle l'est tout autant pour Éric Fottorino, Laurence Ferrari, Audrey Pulvar ou les journalistes du Petit Journal de Canal+), la forme de la protestation l'est tout autant et peut desservir la cause défendue.

Les comportements de Pascale Clark et de Patrick Cohen résument un peu ce sentiment de mépris et de nombrilisme assez effarant qui règne dans le corporatisme du milieu journalistique chez certains de ses protagonistes. Elle est déçue de s'être fait retirer sa carte de presse, c'est entièrement normal et acceptable. Mais le service public n'est pas un centre de règlements de comptes où chaque animateur/journaliste peut prendre en otage (et pourtant, je n'aime pas utiliser ce terme dans des conditions aussi futiles) la programmation d'une chaîne publique à sa guise.

Et, ma foi, je pense sans trop paraître méprisant que plus de 95% de la population ne s'est pas senti le devoir de parader dans les rues pour protester contre le retrait de la carte de presse de madame Clark... Mais bon, le culte du buzz est une manière de faire les petites discutions de la sphère médiatique...